La nuit des Atrs à Roubaix
La nuit des Arts à Roubaix sans oublier la Braderie des Arts à la Condition Publique
Les deux premiers weekends de décembre, vos nuits seront enchantées par le parcours artistique concocté pour la 27e Nuit des Arts. 55 lieux vous ouvriront leurs portes, sans oublier la Braderie des Arts à la Condition Publique. Voici le programme pour ne rien manquer.
La Nuit des Arts est « LE » rendez-vous des Roubaisiens et du public métropolitain avec l'art sous toutes ses formes.
Pour cette édition de décembre 2024 , profitez de 6 soirées d'art, du vendredi 6 au dimanche 8 décembre, et du samedi 14 au dimanche 15 décembre.
Des musées en passant par les galeries, commerces et restaurants, vous êtes libres de créer votre parcours parmi les œuvres des 420 artistes proposés. Peinture, dessin, sérigraphie, gravure, sculpture, installation, photographie, céramique, street art… Il y en aura pour tous les goûts !
Nouveau : un parcours Jeune Public vous emmènera de La Manufacture aux Ateliers Jouret en passant par le Mercado Negro, l'Atelier Philippe Rollet , El Cagette et l'Espace Croisé…
Le programme complet de la 27e Nuit des Arts
sur : https://www.roubaixxl.fr/27e-edition-de-la-nuit-des-arts/
#27e_Nuit_des_Arts, #Braderie_des_Arts, #Condition_Publique,
Paris-Roubaix amateurs
LA LÉGENDE DE L'ENFER DU NORD
Tout comme Paris-Nice Challenge et Liège-Bastogne-Liège Challenge, Paris-Roubaix Challenge offre la possibilité aux cyclistes amateurs d'être au plus près d'une épreuve mythique du cyclisme professionnel : Paris-Roubaix.
Quelques heures avant les professionnels femmes et hommes, les amateurs venus du monde entier auront la possibilité de se mesurer à la légende de l'Enfer du Nord et à ses mythiques secteurs pavés comme le Carrefour de l'Arbre ou encore la trouée d'Arenberg.
Sur routes ouvertes à la circulation, trois parcours de difficultés croissantes seront proposés. Des assistants de parcours seront présents le long du parcours pour faciliter ton évolution sur routes ouvertes.
70 km, 145 km ou 170 km, chacun trouvera une légende à sa mesure.
Paris-Roubaix Challenge est une randosportive qui se déroule sur routes ouvertes à la circulation. À tout moment, tu devras donc respecter le Code de la route (respect des feux, des priorités, des stops, des céder le passage...)
Reste prudent et respecte les règles de sécurité :
- Roule à droite
- Ne double que par la gauche
- Adapte ta vitesse à la météo notamment dans les secteurs pavés
- Ne surestime pas ta condition physique
Attention : tout participant ne respectant pas le Code de la route s'expose aux sanctions prévues par le Code la route.
UN DÉFI SPORTIF, UN CHALLENGE HUMAIN
Tu seras seul en selle pour affronter les secteurs pavés les plus mythiques au monde. Mais le véritable esprit de Paris-Roubaix Challenge est de relever le défi entre amis et de franchir la ligne d'arrivée, sur le célèbre vélodrome de Roubaix, tous ensemble. Le partage pourra se poursuivre juste après ta course car tu pourras assister à l'arrivée de Paris-Roubaix Femmes et le lendemain en encourageant ensemble les plus grands cyclistes qui essaieront d'accrocher leur nom au palmarès de Paris-Roubaix.
#Paris-Roubaix, #Paris-Roubaix_challenge, #hébergement_cycliste, #Dormir_à_Roubaix_pour_le_Paris-Roubaix,
Villa Cavrois
La Villa Cavrois lieu Incontournable et à ne pas manquer !!!
La villa Cavrois
Monument emblématique de Robert Mallet-Stevens !
Découvrez le concept d'œuvre d'art totale en visitant la villa Cavrois, en passant par le parc Barbieux
manifeste artistique et technique à seulement 30 minutes à pied de nos chambres d'hôtes
(textes du site de la villa Cavrois) : https://www.villa-cavrois.fr/
Lorsque Paul et Lucie Cavrois confient à Robert Mallet-Stevens le projet de leur demeure, l'architecte a carte blanche pour la conception et la réalisation de leur demeure principale. Pour la première fois dans sa carrière, l'architecte réalise une œuvre architecturale dont il imagine et conçoit tous les détails. Tel un corps indissociable de ses composants, chaque ligne, couleur ou forme interagit avec l'ensemble de son environnement, élevant la villa au rang d'œuvre d'art totale.
Un peu d'histoire
Au début du XXe siècle, le Nord est l'une des régions les plus industrialisées de France. Roubaix et Tourcoing sont alors un important centre de production textile, ce qui vaut à Roubaix le nom de « ville aux mille cheminées ». La société Cavrois-Mahieu, fondée en 1865, fabrique des tissus haut de gamme pour des maisons parisiennes. En 1923, l'entreprise, qui compte cinq usines, emploie près de 700 employés.
Paul Cavrois, propriétaire de la société, décide de faire bâtir une demeure pour sa famille. En 1922-1923, il fait l'acquisition d'un terrain à Croix, en périphérie de Roubaix. Depuis 1870, la bourgeoisie industrielle a éloigné ses résidences des usines, afin de bénéficier d'un environnement plus sain et d'un meilleur cadre de vie. La commune de Croix voit fleurir d'imposantes demeures bourgeoises, véritables petits châteaux, qui se caractérisent par leur style néo-régionaliste. Dans ce paysage, la silhouette moderne de la villa conçue par Robert Mallet-Stevens tranche radicalement.
Paul Cavrois projette de construire une villa où loger sa famille, qui comprend sept enfants. Dans un premier temps, il fait appel à Jacques Gréber (1882-1962), un architecte prisé de l'élite locale, qui lui propose une demeure dans le goût « néo-régionaliste », alors en vogue. Ce premier projet, que l'on connaît par sept dessins, n'aboutit pas.
La rencontre avec Mallet-Stevens
En 1929, Paul Cavrois confie la construction de sa villa à un architecte beaucoup plus novateur, Robert Mallet-Stevens. Les deux hommes se sont probablement rencontrés à Paris lors de l'exposition des Arts Décoratifs de 1925, où le pavillon des productions textiles de Roubaix et Tourcoing jouxte les réalisations de Mallet-Stevens : le pavillon du tourisme et un square, dont les arbres cubistes, signés de l'architecte et des frères Martel, créent le scandale.
Rien ne prédestinait Paul Cavrois et son épouse Lucie à commander une telle villa : le couple n'est ni collectionneur ni lié aux milieux d'avant-garde. Ils ont sans doute été séduits par la perspective du cadre de vie sain, confortable et moderne que leur promettait Mallet-Stevens. Peut-être souhaitaient-ils également surprendre et étonner leur entourage par une demeure hors-normes ?
Quoi qu'il en soit, Paul et Lucie Cavrois, convaincus par la visite de la rue Mallet-Stevens, que l'architecte vient d'achever à Paris, lui laissent l'entière liberté de concevoir leur maison familiale, à condition de respecter strictement le budget alloué. Mallet-Stevens élabore son projet en 1929 et la villa est inaugurée trois ans plus tard, à l'occasion du mariage d'une des filles de la famille, Geneviève.
Les archives de Mallet-Stevens ayant disparu, il est difficile de retracer la conception de la villa, dont le résultat constitue l'exemple le plus abouti de sa pensée architecturale.
Mallet-Stevens a imaginé la villa Cavrois comme un véritable château moderne.
Château, la demeure l'est par ses proportions imposantes (une façade de 60 m de long, 2 800 m² de plancher) et par sa distribution en deux ailes symétriques, héritière de la tradition des résidences aristocratiques du XVIIe siècle.
Moderne, la villa l'est par le dépouillement des volumes, l'absence d'ornement dans le décor, la multiplication des toits terrasses, l'équipement de pointe (chauffage central, téléphonie, heure électrique, ascenseur…) et le recours aux matériaux et aux techniques industriels (verre, métal, acier).
Lorsqu'il conçoit la villa, Mallet-Stevens ne se limite pas au tracé des volumes architecturaux : il dessine aussi tout le décor intérieur jusqu'au moindre élément mobilier. En cela, il pousse au paroxysme le concept « d'œuvre totale » qu'il défend au sein de l'Union des Artistes modernes. Ce travail d'ensemblier doit également beaucoup à son expérience de décorateur de cinéma.
Les intérieurs de la villa Cavrois présentent des similitudes avec ceux qu'il a conçus pour les films de Marcel L'Herbier, quelques années plus tôt. Selon l'architecte, le décor domestique, cadre de vie, doit refléter la psychologie de ceux qui y évoluent, ici une famille bourgeoise
Horaires d'ouverture
À noter
Fermeture exceptionnelle le jeudi 28 septembre 2023 de 14h à 18h.
Dernière entrée à 12h. Évacuation à 13h45.
Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.
Du 2 janvier au 31 décembre
10h - 18h
Fermé le lundi
Dernier accès au monument 45 min avant la fermeture.
Évacuation 15 min avant la fermeture.
Fermetures annuelles
Les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.
Tarifs
Le billet vous donne l'accès à l'ensemble du monument ainsi qu'à son parc.
Pour les individuels
Tarif individuel 9,50 €
Tarif spécial (partenariats) 7,50 €
- Carte du Louvre-Lens (tarif préférentiel pour les expos du Louvre-Lens sur présentation du billet tarif plein de la villa Cavrois)
- Carte des Amis du Louvre
- Carte CEZAM, Carte VMF, Carte fidélité CRM Services
Billet jumelé
Les billets jumelés sont disponibles à la vente uniquement sur place, en billetterie.
- Le Musée La Piscine 16,50 €
- La Manuf 13,50 €
Gratuité
Le premier dimanche du mois (janvier, février, mars, novembre), l'accès à la villa Cavrois est gratuit pour tous.
- Moins de 18 ans - hors groupes scolaires
- 18-25 ans (ressortissants des pays de l'Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français) - hors groupes scolaires
- Personne handicapée et son accompagnateur
- Demandeur d'emploi (sur présentation d'une attestation de moins de 6 mois)
- Pass éducation (en cours de validité)
#Paul_et_Lucie_Cavrois, #Robert_Mallet-Stevens, #architecte, #Cavrois
Musée de La Piscine - Roubaix
À ne pas manquer à Roubaix !!!
La Piscine – Musée d'art et d'industrie André Diligent
La Piscine, ou musée d'art et d'industrie André-Diligent, est un musée de Roubaix qui présente des collections composites d'arts appliqués et de beaux-arts constituées à partir du XIXe siècle comprenant des tissus, des pièces d'arts décoratifs, des sculptures, des peintures, des céramiques et des dessins.
Il est installé dans une ancienne piscine de style Art déco, construite entre 1927 et 19321 par l'architecte lillois Albert Baert, d'où son surnom « La Piscine ».
La Piscine propose aussi de nombreuses conférences, des activités de découverte des cinq sens, des cours de l'École du Louvre ; on y trouve également une boutique dédiée ainsi qu'un restaurant / salon de thé de la maison Méert de Lille.
La Piscine est un service de la Ville de Roubaix. Elle est reconnue « Musée de France » par le ministère de la Culture qui, via la Direction Régionale des Affaires Culturelles Hauts-de-France, aide ses projets. La Région Hauts-de-France participe à son financement. La Métropole Européenne de Lille lui apporte son soutien ponctuel sur la programmation artistique. Elle est soutenue de manière permanente par son association d'Amis de La Piscine et son Cercle d'Entreprises Mécènes.Historique du musée
Historique du musée
L'histoire des collections du musée de Roubaix est riche et complexe et explique aujourd'hui la diversité des collections présentées et l'importance du fonds roubaisien.
Du musée industriel au Musée National de Roubaix
L'origine de La Piscine – musée d'art et d'industrie remonte à 1835, date de la création du musée industriel de Roubaix. Celui-ci présente alors, dans de gros ouvrages reliés, des échantillons significatifs de la production textile contemporaine de la ville. En 1861, grâce à un accord municipal, le musée élargit son champ d'action aux Beaux-Arts qui viennent alors s'ajouter au riche fonds textile. En 1862, les collections du musée de la ville sont transférées à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles (ENSAIT) à des fins pédagogiques pour enrichir la formation des futurs ingénieurs des industries textiles. Les collections sont donc sous la tutelle de l'Etat et le musée devient alors le Musée National de Roubaix. A partir de 1900, les collections se développent considérablement grâce à Victor Champier. Ancien directeur de la Revue des Arts Décoratifs, il œuvre pour l'abolition de la frontière entre Beaux-arts et arts décoratifs et succède à Verlais à la tête de l'école. Il joue alors un rôle majeur dans l'évolution du musée : des achats d'art moderne sont réalisés (Lebourg, Martin, Désiré-Lucas), des céramiques de Sèvres provenant des Expositions Universelles sont attribuées au musée grâce à son entregent et sa réputation de critique d'art favorise les dons (Galland en 1892, Roche, Lemaire).
Parallèlement, le négociant textile roubaisien Henri Selosse lègue sa collection dont le fonds représente une part importante des collections du musée actuel. Il est composé de peintures, de dessins, de sculptures et d'objets d'art et comporte des signatures importantes (Ingres, Fantin-Latour, Lépine, Gérôme, Weeks, Loir, Cogghe…).
Avec le musée, Champier a la volonté d'établir un contact permanent entre les œuvres d'art et les techniciens textiles dans le but de promouvoir l'alliance de l'art et de l'industrie.
Cependant, comme l'ensemble des musées nationaux, le musée de Roubaix ferme durant la seconde Guerre Mondiale. Les collections alors considérées comme démodées, le Musée National de Roubaix ne rouvrira jamais à la Libération, il est alors déclassé par l'Etat et les collections sont abandonnées dans l'Ensait.
Un nouveau musée à Roubaix : le musée Weerts
En 1924, le peintre roubaisien Jean-Joseph Weerts (1846-1927), célèbre pour ses portraits mondains et ses décors publics, fait don à Roubaix de son fonds d'atelier afin de créer dans sa ville natale un musée monographique. Cet établissement municipal est alors installé dans les locaux de l'Hôtel de ville. De 1963 à 1980, Marcel Guillemyn dirige ce musée. Dans les années 1970, il fait évoluer la vocation du lieu en intégrant quelques vestiges du grand musée de 1889, notamment le legs Selosse et en réunissant des documents relatifs à l'histoire locale devant servir de base à un musée d'arts et traditions populaires qui ne vit jamais le jour. Au début des années 1980, le musée Weerts ferme ses portes dans l'indifférence générale. Didier Schulmann succède toutefois à Marcel Guillemyn à la tête des collections. Il est le premier conservateur professionnel du musée d'art et d'industrie de Roubaix.
La naissance progressive du musée d'art et d'industrie de Roubaix
Didier Schulmann stimule le projet d'un musée réunissant à Roubaix les différents fonds. En l'absence de bâtiment pour montrer les collections, seule peut s'imaginer une programmation événementielle. Les expositions temporaires alternent alors sujets locaux et ambitions plus larges et assurent, pendant une dizaine d'années, la pérennité d'une potentialité de musée à Roubaix, réduite pour l'heure à l'occupation ponctuelle d'espaces polyvalents dans l'Hôtel de ville.
En 1988, la présentation d'une œuvre en cours d'acquisition par le Louvre, marque un tournant dans l'histoire du musée. Le groupe immobilier SARI est parmi les souscripteurs importants réunis par le Louvre pour l'acquisition du Saint-Thomas à la pique de Georges de La Tour. Alors qu'elle engage de gros projets immobiliers sur Roubaix, la SARI demande que la ville sinistrée soit l'une des rares étapes du circuit que l'on organise pour le tableau, qui va rejoindre le patrimoine national. Et c'est dans les galeries abandonnées du musée national, fermé depuis près d'un demi-siècle que Didier Schulmann organise, avec un extraordinaire succès, la révélation du Saint-Thomas, accompagnée d'une présentation exceptionnelle des tableaux emblématiques du fonds roubaisien, véritable découverte pour les visiteurs. Roubaix revient alors à son musée et la roue paraît pouvoir enfin tourner. L'aventure de La Piscine peut commencer.
Différents sites sont proposés pour accueillir le musée mais aucun accord n'aboutit. En 1990, le conseil municipal valide l'idée lancée par la nouvelle équipe de conservation du musée de transformer l'ancienne piscine en musée. Une salle de préfiguration du grand musée est ouverte à l'Hôtel de Ville afin de présenter, par roulement, les collections du futur musée.
Construite en 1932, la piscine de la rue des Champs avait fermé ses portes en 1985. Le projet est confirmé en juillet 1992 et une convention est signée entre l'Etat et la Ville de Roubaix transférant les collections de l'ancien musée national à la ville de Roubaix. Le musée recevra d'importants dépôts des musées nationaux, notamment du musée d'Orsay, du Musée National d'Art Moderne et du Fonds National d'Art Contemporain. La Piscine ouvre finalement ses portes en octobre 2001.
Construire et animer un musée solidaire
En 1990, le premier projet scientifique et culturel, qui a défini les bases de l'engagement fondamental de La Piscine, s'intitulait Construire un musée solidaire. Ce cahier des charges définissait les missions d'un service public de musée dans une ville dans une ville encore mal à l'aise avec les questions de la culture et du patrimoine. Le choix du site – l'ancienne piscine, symbole du socialisme municipal de Jean Lebas – et l'attention particulière accordée aux jeunes publics – tant dans l'accompagnement que dans la programmation qui leur permet de rencontrer les plus grands artistes – étaient les fondements des partis pris qui, aujourd'hui encore, conduisent l'équipe du musée.
Au quotidien, des partenariats engagés par le musée, particulièrement soutenus par la Société des Amis du musée et le Cercle des Entreprises Mécènes de La Piscine, avec des associations qui œuvrent dans le champ social permettent de désacraliser l'image du musée et de faciliter son accès. Tous ces projets sont comme inscrits dans les gènes d'une équipe unanimement engagée dans le chantier, jamais achevé, de la solidarité
Un agrandissement devenu rapidement nécessaire
Depuis son ouverture en octobre 2001, La Piscine connaît un remarquable succès médiatique et public. Le patrimoine muséal roubaisien s'est enrichi de dépôts, de dons et d'achats effectués par la Ville ou grâce aux Amis du Musée et au Cercle des Entreprises Mécènes de La Piscine. Pour conserver et présenter ces ensembles conséquents de plusieurs milliers de références, un agrandissement s'est rapidement imposé. Lauréat du concours lancé en 2011, c'est à nouveau Jean-Paul Philippon qui est chargé d'écrire cette nouvelle page architecturale de l'histoire du musée.
Après 18 mois de travaux et 6 mois de fermeture, nécessaire à l'installation des nouvelles présentations, La Piscine a rouvert ses portes en octobre 2018. Avec plus de 2000 m2 supplémentaires, les nouveaux espaces dédiés à l'Histoire de Roubaix, à la sculpture, au Groupe de Roubaix, aux expositions temporaires et aux jeunes publics ont permis un enrichissement historique du parcours des visiteurs et des services offerts par le musée.
Tarifs et horaires 2023
MARDI À JEUDI > 11h à 18h
VENDREDI > 11h à 20h
SAMEDI & DIMANCHE > 13h à 18h
Fermeture le lundi, le 1er janvier, le 1er mai, le jeudi de l'Ascension, le 14 juillet, le 15 août, le 1er novembre et le 25 décembre.
L'évacuation des espaces débute 15 minutes avant la fermeture.
Le restaurant est ouvert du mardi au dimanche, de 12h à 17h30.
TARIFS D'ENTRÉE
En période exposition : Plein : 11€ / Réduit : 9€
Hors période d'exposition : Plein : 9€ / Réduit : 6€
Billet couplé avec La Manufacture – Roubaix (valide 6 mois) : 13,50 €
Billet couplé avec La Villa Cavrois (valide 1 mois) : 16,50 €
Modes de paiement acceptés : espèce, chèque bancaire, chèque vacance et CB
TARIFS RÉDUITS (sur présentation d'un justificatif)
Amis des Musées autres que Roubaix / Personnel municipal de la ville de Roubaix / Groupes à partir de 10 personnes / Comités des entreprises partenaires du musée / Opérations ponctuelles dont le musée est partenaire / Etudiants et lycéens / Détenteurs d'une carte Maison des artistes / Enseignants en Histoire des arts, Histoire et Arts plastique.
ACCÈS GRATUIT (sur présentation d'un justificatif)
• Musée et expositions temporaires :
Moins de 18 ans / Étudiants en histoire de l'art et arts plastiques, des écoles d'architecture, de l'ESAAT – ENSAIT, de l'École du Louvre et des écoles des Beaux-Arts / Association des amis du musée La Piscine / Détenteurs de la carte ICOM / Détenteurs de la carte culture du ministère de la culture / Détenteurs de la C'Art / Détenteurs du City Pass / Journalistes / Demandeurs d'emploi / Bénéficiaires des minimas sociaux (RSA) / Enseignants en préparation de visite / Guides conférenciers des Monuments Historiques / Personnels des offices du tourisme / Opérations ponctuelles dont le musée est partenaire / Lors des week-end familiaux gratuité pour l'adulte accompagnant un enfant / Personne en situation de handicap et un accompagnateur / Mutilés de guerre et du travail.
• Gratuité d'accès aux expositions et aux collections permanentes tous les vendredis de 18h à 20h.
• Le premier dimanche du mois, l'accès aux collections permanentes du musée est gratuit (tarif réduit pour l'accès aux expositions).
• Chaque vendredi, le musée est en accès libre pour tous les étudiants. « La Surprenante du vendredi » est également gratuite pour tous les étudiants.
AUDIOGUIDES
Des audioguides sont proposés à la billetterie : 2€ (3€ si commentaires dans les expositions temporaires)
VISITES GUIDÉES GROUPE
Groupe de 20 personnes
- Visite d'1h : 79 € par groupe + l'entrée par personne
- Visite d'1h30 (en semaine) et visite d'1h (après 18h, les week-ends et jours fériés) : 97€ par groupe + l'entrée par personne
PARCOURS POUR COLLÈGE – LYCÉE
- Séance de 1h30
- Groupe de 20 personnes pour le thème arts et architecture et 15 personnes pour les thème textiles
- Établissements roubaisiens : gratuit
- Établissements non-roubaisiens : 74€ et 84€ les week-end, jours fériés et hors horaires d'ouverture au public
ANIMATIONS GROUPE JEUNE PUBLIC
- Séances d'1h30 à 2h
- Classes admises dans leur effectif complet
- Établissements roubaisiens : gratuit
- Établissements non-roubaisiens : 79€ et 88€ les week-end, jours fériés et hors horaires d'ouverture au public
RÉSERVATIONS GROUPE
Auprès du service des publics (T. : (+33) 3 20 69 23 67)
Au minimum 30 jours avant la date souhaitée. Toute réservation non décommandée 72h à l'avance (hors samedi et dimanche) est facturée.
RECOMMANDATIONS
- Pour la sécurité des œuvres, les sacs à main, besaces, sacs en bandoulière et sacs à dos doivent être portés à la main.
- Nous vous demandons de bien vouloir déposer au vestiaire les sacs à dos de grande taille, les sacs de sport, les sachets, les parapluies, les bouées et autres rhinocéros… En règle générale, tout objet volumineux.
- Nous vous rappelons qu'il est défendu de toucher les œuvres, de manger ou de boire (sauf dans le restaurant), de fumer et d'enclencher votre flash pour photographier.
#Musée #d'art #et #d'industrie #André-Diligent,Roubaix,Art #déco
Exposition
Compagnons d’une vie : une donation à La Piscine
Eugène Dodeigne : une rétrospective II
Exposition du 12 octobre 2024 au 12 janvier 2025
Avec près de 200 œuvres, souvent inédites ou rarement montrées, issues des collections publiques et privées, cette première rétrospective consacrée à l'œuvre d'Eugène Dodeigne se propose de faire redécouvrir un acteur essentiel de la scène artistique française de la seconde moitié du XXe siècle. Organisée une première fois en 2020 à La Piscine, l'exposition n'avait pu ouvrir ses portes au public à cause de la pandémie. Remontée exceptionnellement cet automne, avec une présentation repensée pour l'occasion et de nouveaux prêts, cette rétrospective est l'occasion unique de découvrir un portrait renouvelé de l'artiste, en reconsidérant son œuvre dans toute sa richesse.
Né en Belgique en 1923, Dodeigne est rapidement naturalisé français alors que ses parents s'installent dans le Nord. Né sous le signe de la pierre, il est l'héritier d'une famille de tailleurs de pierre originaires de la région de Soignies. Ayant appris le métier dès l'âge de 13 ans auprès de son père marbrier, il manifeste des prédispositions, repérées à l'école des Beaux-Arts de Tourcoing puis à celle de Paris, qui le mènent au métier d'artiste. Il est rapidement soutenu à la fin des années 1940 par les grands collectionneurs régionaux, comme Jean Masurel et Philippe Leclercq. Représenté par les galeries roubaisiennes Dujardin et Renar, c'est à la galerie Marcel Evrard qu'il connaît ses premières expositions personnelles en 1952 et 1955. À partir de cette période, les expositions s'enchaînent et les oeuvres de Dodeigne sont plébiscitées à Paris, mais aussi en Belgique, aux Pays-Bas ou en Allemagne.
L'exposition vise à réévaluer certaines idées hâtives sur un artiste dont l'omniprésence dans l'espace public semble avoir gommé la complexité. Tailleur de pierres bleues – ces fameuses pierres de Soignies, ses « pierres d'éternité » – mais aussi de pierres d'Euville, de pierres volcaniques et de calcaires ; artisan et promoteur de la pierre éclatée, mais aussi amoureux de la pierre polie ; sculpteur de pierre mais aussi de bois, modeleur ainsi que bronzier ; sculpteur mais aussi dessinateur, peintre et graveur, architecte-bâtisseur et créateur de mobilier, photographe enfin, Dodeigne déroute. Tout à la fois éminemment classique que ce soit par sa filiation avec la sculpture médiévale ou celle de Rodin, Bourdelle, Zadkine ou Brâncuși, par son désir de continuer à ériger des statues et son attachement à la figure humaine, par son goût pour le travail enfin. Il est en même temps farouchement indépendant, suivant une voie singulière au sein de laquelle les œuvres procèdent tant de la nature que de l'artifice. Liées à leur environnement, les œuvres de Dodeigne portent la trace visible du geste et de l'outil car, comme il l'affirme, « la sculpture, d'abord, c'est abstrait. Ce sont des rapports de formes, des passages de lumière. » L'exposition retracera le parcours de celui qui, sa vie durant, pose la question du rapport de l'œuvre à l'espace, des plâtres et bois primitivistes des débuts aux réalisations monumentales conçues pour le plein air, la lumière et le vent.
Tout à la fois l'un des plus grands sculpteurs de la seconde moitié du XXe siècle et l'un des moins connus dans son pays, Dodeigne est longtemps resté incompris des institutions françaises. Avec cet hommage, il s'agit de souligner combien l'apport de Dodeigne, cet homme du Nord, à l'art inscrit dans un territoire inspirateur, s'impose aujourd'hui.
Commissariat scientifique : Germain Hirselj, historien de l'art
Commissariat : Bruno Gaudichon, conservateur en chef honoraire, Alice Massé, puis Adèle Taillefait, conservatrice des collections Beaux-Arts à La Piscine – Musée d'art et d'industrie André Diligent
Scénographie : Cédric Guerlus – Going Design
Le catalogue publié aux Editions Invenit, dirigé par Germain Hirselj et qui a reçu en 2021 le prestigieux prix du Festival International du Livre d'Art, va pour l'occasion reparaître dans une nouvelle édition revue et augmentée.
La scénographie est réalisée grâce au généreux concoursdes peintures Tollens.
Infos :
https://roubaix-lapiscine.tickeasy.com/fr-FR/accueil
Pour info : Tarifs et horaires
MARDI À JEUDI > 11h à 18h
VENDREDI > 11h à 20h
SAMEDI & DIMANCHE > 13h à 18h
Fermeture le lundi, le 1er janvier, le 1er mai, le jeudi de l'Ascension, le 14 juillet, le 15 août, le 1er novembre et le 25 décembre.
L'évacuation des espaces débute 15 minutes avant la fermeture.
Le restaurant est ouvert du mardi au dimanche, de 12h à 17h30.
TARIFS D'ENTRÉE
En période exposition : Plein : 11€ / Réduit : 9€
Hors période d'exposition : Plein : 9€ / Réduit : 6€
Billet couplé avec La Manufacture – Roubaix (valide 6 mois) : 13,50 €
Billet couplé avec La Villa Cavrois (valide 1 mois) : 19,50 €
Modes de paiement acceptés : espèce, chèque bancaire, chèque vacance et CB
#Musée_la_Piscine_Roubaix, #Eugène_Dodeigne_:_une_rétrospective_II